Le « slow travel », traduit littéralement signifie « voyage lent ». Comme son nom l’indique, ce mode de voyage consiste à prendre le temps d’apprécier les choses, les expériences et le voyage en lui-même, loin des pratiques consuméristes. Actuellement à la mode, le slow travel se présente comme une véritable alternative au tourisme de masse.
Qu’est-ce que le Slow travel ?
Si le concept n’a rien de bien compliqué, il est tout de même intéressant de parler de ses origines et de ses objectifs. Le Slow travel est avant tout un mouvement d’opposition face au diktat d’une société se voulant d’aller toujours plus vite. Notre vie quotidienne est devenue une véritable course. A cause du cycle métro-boulot-dodo, prendre du temps pour profiter des choses devient très difficile, voire impossible. C’est là qu’intervient la tendance slow qui se présente comme une véritable bouffée d’oxygène. Le Slow travel n’est autre qu’une branche parmi tant d’autres dans cette tendance slow. Au même titre que le Slow food apparu dans les années 80, le Slow travel vise avant tout à rendre les expériences plus agréables en imposant un rythme beaucoup moins effréné.
Une autre manière de voyager
Contrairement aux formules tout compris si chères au tourisme de masse, le slow travel propose aux voyageurs de profiter d’un produit de luxe : le temps. Plus précisément, de prendre son temps. Dans le slow travel, les voyageurs prennent le temps de faire de nouvelles rencontres et de s’imprégner des lieux.
Plus que de prendre son temps, le slow travel permet aussi de voyager de façon plus responsable. En effet, ce mode de voyage encourage les voyageurs à réduire leur empreinte écologique en les incitant par exemple à préférer les pousse-pousse, vélos aux véhicules polluants. Le slow travel incite aussi les voyageurs à consommer les produits locaux et donc à participer à l’économie de la région visitée.